Qu’est-ce que le storytelling ?

Le storytelling signifie littéralement « raconter une histoire ». C’est l’art de raconter des histoires appliquées dans les domaines de la communication, du management et du marketing. Cela consiste à utiliser un récit plutôt que de mettre en avant des arguments commerciaux.

Le but principal du storytelling est de susciter l’émotion. Cette émotion doit permettre l’identification du public à la marque ou au produit, ainsi que le sentiment d’appartenance à un groupe.

C’est du marketing et de la communication mais ce n’est pas du blabla. Ce sont de vraies histoires. Du moins, nous vous préconisons d’utiliser des histoires vraies, cela vous crédibilisera et touchera davantage votre cible.

L’art de raconter des histoires coïncide parfaitement avec notre génération d’accroc aux réseaux sociaux. Le web est devenu social et conversationnel. Le storytelling peut pleinement s’épanouir sur un média social (Réseaux sociaux, Blogs, YouTube…).

Le storytelling : Pourquoi ? Comment ?

Les personnes ne consomment plus pour avoir mais pour être. Il faut donner du sens et des valeurs aux événements. Nous consommons pour appartenir à un groupe (de consommateurs), à une marque, à des valeurs. Le but du storytelling est donc de faire rêver et de développer un sentiment d’appartenance en véhiculant des valeurs fortes et actuelles : l’écologie, la sécurité, la santé…

Le storytelling permet aussi de conserver la clientèle dans le temps. Une histoire se déroule souvent sur plusieurs mois voire plusieurs années. Tout comme dans un livre ou un film, il faut maintenir le public en haleine. On dit « l’espoir fait vivre » et c’est vrai. L’Homme cherche des choses en lesquelles croire et c’est ce que le storytelling peut lui apporter.

L’exemple Nutella et les autres

Il faut impliquer le public dans l’histoire, parler de sujets auxquels il est sensible, le placer dans un environnement qui lui évoque des choses fortes.

Pour cela il faut évoluer avec le client. En effet, le storytelling rentre dans une démarche de fidélisation. Il faut que la marque grandisse avec le public. L’exemple parfait est sans doute Nutella.

Quand nous étions petits, nous avions tous notre tartine de Nutella pour le goûter et c’était le sujet des pub TV. Puis nous avons grandi et les pubs mettaient en scène des adolescents. Maintenant, ce sont de jeunes adultes que nous retrouvons dans ces pubs. Les valeurs n’ont pas profondément changées mais la marque a grandi, littéralement, avec ses consommateurs.

Nutella est tellement fort dans son storytelling que les gens mangent du Nutella, aiment dire qu’ils en mangent et cela sans prendre en considération la diététique. Les valeurs véhiculées sont devenues plus fortes que le produit lui-même.

Plus récemment, on pourrait aussi évoquer La Redoute ou Oasis.
Le premier a su surfer sur le buzz qu’avait provoqué l’homme nu dans son catalogue. Ils ont retourné la situation à leur avantage en faisant de ce personnage la clef de toute leur communication. Oasis, lui, a réussi à créer de multiples personnages en forme de fruits et leur a donné vie grâce à notamment l’humour et aux jeux de mots.

Voici donc l’une des dernières vidéos d’Oasis qui fait la promotion du dernier film Iron Man.

Egalement, celle récemment réalisée pour la sortie de Moi Moche et Méchant 2.

Lumino Studio

Mais les variantes de cette technique permettent également aux réalisateurs de créer des univers et des ambiances très particuliers, notamment grâce à la technique de pixilation

La technique du stop-motion

Le stop-motion, ou animation en volume, est une technique vidéo qui consiste à filmer des objets image par image, puis d’en créer une animation. Plus communément appelée animation image par image, la technique du stop motion repose sur l’animation d’objets immobiles. Filmés image par image, il s’agit, à chaque prise, de les déplacer légèrement afin que lorsque la vidéo est passée à vitesse normale, ils semblent animés.

Imaginons une scène avec un petit personnage en plastique qui marche : chaque décomposition d’un pas représente une image filmée. Après chaque prise, le personnage sera placé dans la position exacte de son prochain mouvement, et ainsi de suite.

La pixilation, une variante du stop-motion

La différence de la technique de pixilation réside dans le fait que nous ne travaillons pas qu’avec des objets immobiles mais aussi avec des acteurs réels. Dans ce cas de figure nous ne filmerons plus un personnage en plastique image par image, mais un homme, qui fige ses gestes à chaque mouvement.

Le film le plus représentatif de cette technique est Argentin : Luminaris, un court métrage entièrement réalisé en pixilation, dont le tournage a duré 2ans.

Primé 200 fois, il a notamment obtenu le prix du public et le prix de la critique internationale au Festival du Film d’Animation d’Annecy en 2011.

C’est en visionnant le film et son making off que vous mesurerez l’ampleur d’un tel projet, ainsi que le travail qu’implique la pixilation

Lumnaris, le film

Luminaris, le making off

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Les secrets du teaser de l’Erepday

L’événement tombe le 18 juin, nous ne pouvions donc pas passer à côté de cette date symbolique de l‘Appel du 18 juin du général de Gaulle. Ainsi, la vidéo nous montre Christophe Thil, organisateur de l’événement, en tenue de général. Nous avons utiliser de véritables photos de l’ex-président puis grâce au fond vert magique nous avons incrusté Christophe.

Pour ce teaser, nous avons voulu utiliser un ton décalé. En étant un peu attentif, vous pouvez découvrir de multiples clins d’œils visuels. Il y en a 5. Les avez-vous trouvés ?

Si vous n’avez pas tout trouvé, voici les réponses :

• l’iPad (0’33)
• le troll (1’04)
• la bannière erepday (1’10)
• Bob marley (1’15) :  en référence à un autre événement, le « 18 joint », un manifeste appelant à la légalisation du cannabis en France, publié en 1976 dans Libération.
• le badge Erepday (1’35)

Rendez-vous à l’Erepday

Si vous voulez vous rendre à cette journée de conférence passionnante et nous rencontrer (oui nous serons sur place ), ça se passe le 18 juin à la Cité de l’Automobile de Mulhouse. L‘inscription est gratuite alors dépêchez vous de prendre vos billets sur erepday.fr, c’est dans 7 jours.

Cette année le thème de l’Erepday est « divertissement et e-réputation » . Entre autres, ce seront les responsables communication-marketing de l’Aéroports de Lyon, de Bouygues Telecom, du CRT de Franche-Comté ou encore d’Alloresto.fr, qui viendront nous parler de tourisme, de cuisine et de sport, le tout agrémenté de médias sociaux.

On s’y retrouve ?

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Pour faire la promotion du film The Wolverine, ce n’est pas une bande annonce habituelle qui a été communiquée. En effet, la première vidéo que l’on a pu découvrir est un « tweaser », un néologisme qui fait la contraction de « tweet » et « teaser ». Ce terme a été spécialement inventé pour l’occasion par le réalisateur James Mangold. Un tweaser est donc un teaser vidéo de 6 secondes que l’on va diffuser sur Vine et plus largement sur Twitter.

The tweaser. vine.co/v/bDExaiMjJ1F

— James Mangold (@mang0ld) 25 mars 2013

Retenez bien ce nom et ce concept, cela pourrait devenir LE nouveau moyen de promouvoir des films.

Bien sûr cette vidéo courte est accompagnée par la suite d’un « vrai » teaser, dans les règles de l’art.

La force du tweaser et, en particulier cette vidéo de The Wolverine, est son format très court. De ce fait, il faut être très synthétique. A partir de ce constat, les réalisateurs de la vidéo ont décidé de ne placer aucun dialogue et très peu d’informations à lire. On retrouve simplement le nom du film sous forme de hashtag (ou mot-dièse).

Un des autres éléments intéressants est que cette vidéo a l’allure d’un gif animé. Ce genre d’élément graphique est généralement utilisé par des geeks qui sont bien souvent attachés à la culture des comics et des superhéros. C’était donc le média parfait pour toucher son cœur de cible.

Quand une bande annonce qui dure quelques minutes permet d’avoir une opinion sur le film et de directement savoir s’il  nous intéresse, le tweaser permet d éveiller simplement la curiosité du public. C’est là tout l’intérêt de la chose. De plus, Vine permet de diffuser ses vidéos sur Twitter et ces dernières bénéficient d’un potentiel de viralité très important.

Convaincu par ce nouveau support média ?

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Avant, nous utilisions des phrases chocs pour attirer le public, maintenant il y a CultCut.

Le site est entièrement légal puisqu’il utilise uniquement des extraits de films. Il contient également une bonne base de données que vous êtes invités à compléter.

Ce service assez récent est amené à évoluer. D’ailleurs, des extensions Firefox et Chrome ont été créées afin d’accéder facilement à ses extraits favoris sans se rendre sur le site.

Dorénavant vous pourrez rendre vos mails plus vivants en y ajoutant un petit clip vidéo comme celui-ci ou celui-là.

Et vos films préférés, y sont-ils déjà ?

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Les dernières études montrent et confirment que la vidéo est le support préféré  des internautes et que la croissance de ce support ne faiblit pas.

Statistiques & public potentiel gigantesque

YouTube est le troisième site le plus visité au monde, derrière Google et Facebook (Cela correspond à 3 à 4% des pages vues mondiales).

Si le site a pu se placer si bien dans le classement, c’est grâce à ses 800 millions d’utilisateurs mensuels. De plus, la croissance de ce site n’est plus à démontrer puisque des millions d’abonnements sont enregistrés chaque jour ; 72h de vidéos sont uploadées chaque minute ; en 2011, 1 000 milliards de vues ont été enregistrés, soit près de 140 vues pour chaque habitant sur Terre.

En somme, 1 français sur 2 consomme régulièrement de la vidéo en ligne et, en moyenne, un français regarde près de 5h de vidéo par mois.

Le public potentiel d’une vidéo représente des millions de personnes et de profils différents.

Créer le buzz

L’une des forces de YouTube est son lecteur portable. Il s’agit d’un lecteur de vidéo que vous pouvez placer directement sur votre site, blog, profil Facebook… Ainsi les internautes ne se partagent plus des liens textuels mais directement des vidéos. Cette dernière accroît donc ses chances d’être visionnées et son potentiel viral.

De plus, YouTube a été racheté par Google et est donc entièrement intégré avec le fameux réseau social Google+, ce qui augmente la capacité virale et de visionnage de votre vidéo.

YouTube propose également des fonctionnalités d’abonnements, de notations et de recommandations de vidéos qui apportent un aspect social aux vidéos.

Monétiser vos vidéos

Vous pouvez monétiser vos vidéos sur YouTube grâce aux annonces TrueView.

Celles-ci permettent d’afficher des publicités avant les vidéos, des messages publicitaires ou des liens dans les pages de résultats ainsi que des miniatures à côté de la vidéo en visualisation.

Leur force est que vous ne payez que lorsque l’internaute choisi de visionner votre vidéo. Ainsi vous ne touchez qu’une audience intéressée et donc plus apte à assimiler votre message.

Si plus d’un million d’annonceurs utilisent les plates-formes publicitaires de Google ce n’est pas pour rien, cela signifie que le système fonctionne et qu’il est rentable.

« Cela remplace la diffusion à télévision ? » me demanderez-vous. Dans certains cas oui mais il est aussi intéressant de l’utiliser en complément pour toucher un autre public et permettre à la vidéo d’être repartagée mais aussi de pouvoir interagir avec les internautes.

Qu’attendez-vous pour produire votre propre vidéo et faire le buzz sur YouTube ?

Sources des chiffres :

Statistiques Youtube
Slideshare RFONNIER

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Le film d’entreprise : un outil de communication

Ce type de vidéo est souvent un outil de communication interne mais doit aussi se prêter également à la communication externe.

Un film d’entreprise est généralement une vidéo courte avec un format de 2 minutes. Cette vidéo doit être informative et non pas commerciale. Elle doit présenter l’activité de l’entreprise, son histoire, ses métiers ou encore ses valeurs. En d’autres mots, il faut raconter sa propre histoire.

Le storytelling est le meilleur moyen de mettre en œuvre ce genre de vidéo. Il faut trouver le juste milieu entre information et séduction.

Pour qu’un film d’entreprise soit efficace, il doit être à valeur ajoutée, original, court, facile à comprendre et à mémoriser. Ce sont les clefs du succès et du buzz (ne le dîtes à personne). Les 2 éléments les plus importants sont l’information simple et une durée courte, car l’internaute est pressé et n’a pas envie de réfléchir.

Il peut également être intéressant de développer une web TV sur le site de l’entreprise ou sur son intranet. Cela va permettre de faire revenir les gens et de développer le sentiment d’appartenance à l’entreprise ou la marque.

Pourquoi utiliser le film d’entreprise ?

Dans un premier temps, on remarque qu’il y a une multiplication des canaux de diffusion dans l’entreprise (intranet, de plus en plus d’écrans, réseau social d’entreprise…) ainsi qu’à l’extérieur (réseaux sociaux, plateformes de vidéos…). Un film d’entreprise va donc permettre de dynamiser votre communication corporate.

Les internautes adorent et consomment essentiellement de l’image et de la vidéo car ce sont des supports ludiques qui permettent une assimilation rapide de l’information.

Les nouvelles technologies ont également apporté de nouveaux outils comme les vidéos interactives, les serious game et les réseaux sociaux. De plus, ces derniers offrent un potentiel de viralité très important, de même que l’on peut plus facilement cibler le public de la vidéo.

L’entourage d’une entreprise est friand d’information (journalistes, associations environnementales, actionnaires, grand public…). Alors profitez en et donnez leur ces informations.

Enfin, le film d’entreprise permet d’économiser du temps et de l’argent. Un film de formation remplacera une réunion ou un séminaire. Ainsi, sont supprimés les coûts d’organisation de l’événement et rend la formation plus ludique. De même un film d’entreprise se diffuse sur le web, il n’est donc pas indispensable d’acheter des espaces TV.

En tant que téléspectateur ou créateur, que pensez-vous des films d’entreprises ?

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Avec le temps, nous avons remarqué que le public apprécie des vidéos qui sont de plus en plus brèves. Nous sommes passé du cinéma avec 2h de film, à la série TV (20 à 40 min), à la web série de 10 minutes puis aux petits films publicitaires et autres vidéos buzz qui durent 2 minutes maximum. Maintenant les extrêmes sont atteints : 6 secondes.

6 secondes est le temps maximum d’une vidéo que l’on peut poster avec Vine sur le principe d’échange de « tweets visuels ».

Pourquoi ont-ils choisi un format si court ? Est-ce parce qu’il faut 6 secondes pour lire les 140 caractères d’un tweet ?

Dans tout les cas, ce nouveau support de communication va nous obliger à être rapide et efficace.

Vine est donc une application pour smartphone, uniquement disponible sur iPhone et iPod Touch (pour l’instant). L’avantage de ce genre de produit, est que le contenu est directement partageable en ligne sur les 2 réseaux sociaux principaux : Facebook et Twitter.

Cette technologie offre des possibilités assez intéressantes en termes de community management pour faire des questions-réponses avec les internautes ou pour faire du teasing vidéo.

Vine répond un peu à l’initiative YouTube Capture, une application qui propose également de créer et partager sa vidéo mais cette fois-ci uniquement sur YouTube et sans limite de temps.

L’avez-vous déjà testé ?

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Un Harlem Shake très militaire…

Le principe est simple : sur les 30 premières secondes du morceau du DJ Brooklyn Baauer, une personne danse au milieu d’un groupe de gens qui ne lui prête pas attention. Au bout d’une quinzaine de secondes, la scène change brusquement et tout le monde danse de manière désordonnée. Ce phénomène de vidéo courte, fait un véritable carton sur le web avec de nombreuses versions postées à travers le monde.

L’émission « Touche pas à mon poste » fait son Harlem Shake

Tout le monde se lance dans cette mode : agence de communication, émission de télévision, armés, collèges, clubs de sport … La danse est déclinée à l’infini et même des vidéos où des animaux dansent le Harlem Shake émergent. Ce phénomène touche les jeunes, mais également les vétérans, qui se prêtent volontairement au jeu.

En Alsace également, le phénomène fait fureur. Des agences comme Novembre, Advisa ou le Square Coworking de Colmar, réalisent leur propre vidéo. Cela s’étend jusqu’à la Laiterie, fameuse salle de concert Strasbourgeoise, avec des interventions comme celle du groupe D-BangerZ et leur vidéo Harlem Shake.

La viralité de ce type de buzz nous échappe.

Si vous voulez surfer sur la vague Harlem Shake, mais que vous n’avez pas la possibilité de faire votre propre vidéo, il vous est tout de même possible d’Harlem Shaker votre site internet : http://hsmaker.com/

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Nous avons eu un petit coup de coeur pour cette publicité de la FNAC, réalisée en Motion Design, intitulée “Regard sur l’Erotisme”, réalisée par la Marcel Agency.

La vidéo fait la promotion d’une animation commerciale de la Fnac en surfant sur la vague de la Saint Valentin et de l’érotisme. Jouant sur la carte du décalé, la technique du Motion Design utilisée dans cette vidéo lui confère un aspect léger et pétillant, un peu comme l’érotisme finalement…

Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir !

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